Emmanuel Macron, en déplacement à l’université Paris- Saclay le 21 janvier, a confirmé, comme Yvon vous l’annonçait la semaine dernière, que les cours en semi-présentiel doivent reprendre le 25 janvier dans les universités pour les étudiants de première année.
Dans la foulée de la demande du premier ministre, la semaine dernière, de recevoir rapidement de la part des ministères concernés des « propositions opérationnelles rapides » pour mettre en œuvre un dispositif de soutien psychologique, Emmanuel Macron a annoncé la création d’un “chèque-psy” pour les étudiants les plus en détresse, disponible en principe dans les prochaines semaines.
Enfin, et ce n’est pas rien, les repas à un euros dans les resto’ U pour les étudiants boursiers sont désormais élargis à tous les étudiants, y compris les étrangers !
En dépit de ces « bonnes » nouvelles, le président de la République a néanmoins douché les espoirs en déclarant que, dans les universités, « le retour à la normale n’est pas envisageable au deuxième semestre ».
« Un étudiant ou une étudiante a le droit avoir droit à 20 % de son temps en présentiel » – Emmanuel Macron
Emmanuel Macron a d’ailleurs reconnu les formes d’injustices qui frappent les étudiants universitaires : « Ceux qui sont en classe prépa ne sont pas réduits au distanciel à temps plein, quelqu’un qui bosse, qui a votre âge, fait plutôt du télétravail, mais il a le droit de revenir au moins une journée par semaine au boulot. J’ai donc demandé à votre ministre [de l’Enseignement supérieur], pour le deuxième semestre, en tenant compte de la situation sanitaire (..) qu’un étudiant en licence ou en master (…), s’il en a besoin, doit pouvoir revenir au moins une fois par semaine à l’université, que ce soit en TD ou en cours. Donc on va construire pour le second semestre une solution dans laquelle un étudiant ou une étudiante a le droit avoir droit à 20 % de son temps en présentiel, c’est-à-dire un jour sur cinq ».