Vous venez d’avoir le bac et vous voulez prendre le large ? Partir à l’étranger vous tente mais vous ne savez pas comment procéder ? Yvon Mag’ vous donne les meilleurs conseils !
Étudier à l’étranger : une expérience enrichissante
Si autrefois, partir étudier à l’étranger après le bac était aussi rare que complexe, aujourd’hui, ce n’est heureusement plus le cas. De nombreux bacheliers quittent ainsi la France pour profiter d’une vraie plus-value sur la variété des enseignements. Étudier à l’étranger permet également de faire de considérables progrès en langue étrangère car bien sûr, rien ne vaut l’immersion pour devenir bilingue. Enfin, une telle expérience offre de réelles opportunités de découvrir de nouveaux horizons et de se faire des amis.
Comment étudier à l’étranger ?
Pour étudier à l’étranger tout de suite après le bac, une bonne préparation est indispensable. Car si le baccalauréat présente l’avantage d’être reconnu dans de très nombreux pays, les portes ne s’ouvrent pas toutes seules non plus.
Alors par où commencer ? Tout d’abord, choisissez le pays dans lequel vous aimeriez étudier puis l’établissement. En fonction des écoles ou des universités, les démarches peuvent différer. La sélection peut s’effectuer avec un examen ou d’après votre dossier et vos résultats académiques. L’entrée dans certains établissements est également conditionnée par un engagement associatif ou la pratique d’activités extra-scolaires. À titre d’exemple, si vous partez dans un pays anglophone, le TOEFL, le fameux examen de langue officiel, peut être exigé. Il est aussi indispensable d’effectuer les démarches relatives aux visas ou aux autorisations nécessaires. Enfin, il peut être demandé de payer une certaine somme. Et autant souligner tout de suite que certaines écoles sont plutôt chères. Se préparer permet donc de mettre toutes les chances de son côté mais aussi d’éviter tout autant les désillusions que la perte de temps.
La solution de l’échange universitaire
L’échange universitaire est la solution la plus simple et la plus avantageuse financièrement. Grâce à ce système, beaucoup d’étudiants français peuvent bénéficier d’une expérience à l’étranger. Impossible également de faire l’impasse sur le programme Erasmus +. À noter que pour ce dernier cas de figure, les étudiants du premier cycle doivent au moins être dans leur deuxième année d’études.
Les séjours linguistiques ne sont pas non plus à négliger, pendant une année de césure. Très enrichissants, ils permettent de faire des progrès en langue tout en murissant un projet d’avenir en découvrant de potentielles nouvelles perspectives.
Vitre, étudier et travailler à l’étranger
En tant qu’étudiant français, vous pouvez également trouver un job pour payer vos études ou simplement subvenir à vos besoins. La bonne nouvelle, c’est que concernant l’Union Européenne, aucune démarche n’est nécessaire. C’est également le cas dans d’autres pays comme la Norvège. Si en revanche, vous partez dans un pays comme les États-Unis, le visa F-1 est souvent demandé. Une autorisation de travail pour les étudiants étrangers peut aussi être exigée. Encore une fois, il est recommandé de bien se renseigner. C’est aussi le cas pour le titre de séjour pour étudiant étranger.
Pour tout ce qui concerne le nombre d’heures de travail autorisé pour un étudiant français à l’étranger, cela dépend du pays. En Europe, généralement, les choses sont assez simples et souples. Dans d’autres pays, comme la Chine, il est envisageable de décrocher un job à plein temps mais ce n’est pas le cas partout. En Afrique du Sud ou en Australie, la limite est fixée à 20h par semaine.
Quid des aides de la Caf ?
La Caf peut aider un étudiant à l’étranger sous certaines conditions.
- Vous êtes déjà allocataire : vous pouvez continuer à percevoir une aide au logement de la Caf si vous quittez la France pour une durée inférieure à 4 mois et que vous continuez à payer votre loyer correspondant à un logement en France. La Caf verse toujours l’aide au logement si votre famille reste en France et occupe le logement au moins 8 mois dans l’année. Vos ressources sont prises en compte dans le calcul de l’aide en question.
- Vous n’êtes pas allocataire : vous devez vous renseigner auprès de la Caf en fonction des spécificités de votre situation.
Dans tous les cas, partir étudier à l’étranger ne s’improvise pas. Le meilleur conseil que nous puissions vous donner est de ne jamais tarder à entamer les démarches. Vous aurez alors les meilleures chances de pouvoir sereinement concrétiser votre projet. Et surtout n’oubliez pas de partir avec une assurance ! Pour tous vos aventures à travers le monde, l‘assurance santé internationale par Yvon est à vos côtés !
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