Maintes fois repoussée, la suite de Sans un bruit, le film d’horreur déjà culte, est enfin là et force est de reconnaître que le résultat surpasse toutes les attentes !
L’histoire débute exactement là où le premier volet s’était arrêté : après avoir affronté les monstres dans leur ferme, les Abbott décident de tenter leur chance sur la route, espérant ainsi rencontrer d’autres survivants…
Très vite néanmoins, le réalisateur John Krasinski, toujours aux commandes des caméras et du scénario, opère un retour dans le passé et nous montre comment tout a commencé. Une introduction durant laquelle les créatures font leur entrée, transformant l’existence heureuse d’une petite bourgade en véritable cauchemar. Une entrée en matière brillante, aussi stressante que visuellement spectaculaire. De quoi donner le ton pour la suite.
Silence ça tourne
Avec son histoire aussi simple qu’efficace, qui reprend un peu la dynamique du huis-clos tout en explorant de nouvelles pistes, son désir d’envoyer du lourd et sa brutalité assortie d’une belle émotion, Sans un bruit 2 parvient à faire encore mieux que le premier épisode.
Une réussite imputable au fait qu’en dehors des frissons et des scènes d’affrontement entre les bestioles et les personnages, ces derniers se font les vecteurs de vrais sentiments. En d’autres termes, Sans un bruit 2 possède une âme. Ce dont tous les films d’horreur, surtout les plus récents, ne peuvent pas se vanter.
Montée en pression
Remarquablement stressant, concis et superbement efficace, Sans un bruit 2 est un modèle du genre. Un film intelligent, qui nous en donne pour notre argent, sans en faire des tonnes mais en appuyant là où c’est nécessaire.
Un trip tendu à souhait, porté par des acteurs investis (on retrouve avec plaisir le casting du premier ainsi que Cillian Mrphy, la star de la série Peaky Blinders) et par un réalisateur qui sait parfaitement où il va.
Dans ces conditions, force est de reconnaître que si un troisième épisode est lancé, nous serons les premiers dans la file d’attente !