La sixième et ultime saison de la série britannique Peaky Blinders vient d’être mise en ligne sur Netflix. Une dernière salve de 6 épisodes incroyables en tous points, avant la production d’un long-métrage attendu au tournant pour, on l’espère, très bientôt !
Alors que le nazisme ne cesse de monter en puissance en Europe et que la Prohibition se termine, quelques années avant la Seconde Guerre mondiale, Tommy Shelby tente par tous les moyens de régulariser les affaires de sa famille. Une tâche qui implique des compromis…
Rédemption crépusculaire
Très attendue, cette nouvelle saison de Peaky Blinders débute pendant une tempête à Saint-Pierre-et-Miquelon. Tommy Shelby fait face à son cousin Michael. Les deux hommes se toisent dans un bar de l’île alors que les nuages s’amoncellent au-dessus de leurs têtes. L’introduction du dernier acte de Peaky Blinders donne le ton.
Plus que jamais centrée sur Tommy Shelby, qui s’impose définitivement comme l’un des meilleurs et des plus charismatiques personnages de l’histoire des séries TV, le scénario de Peaky Blinders s’avère aussi ô combien crépusculaire.
Forcément, à côté, alors que l’orage gronde, les autres personnages œuvrent tous selon les souhaits de leur leader. Tommy mène la danse dans le chaos alors que sa trajectoire croise de loin celles de figures historiques bel et bien connues, comme Churchill et Hitler.
Dernière danse ?
Encore une fois magnifiquement réalisée, la série s’enfonce dans les tréfonds d’une noirceur qui, à l’écran, se traduit par des scènes crépusculaires. Riche en morceau de bravoure, cette saison 6 fait donc les choses en grand à tous les niveaux. En particulier concernant l’émotion d’ailleurs, tant ici le scénario parvient à régulièrement encourager les larmes et la chair de poule.
Soumis à de nombreuses menaces, Tommy Shelby s’expose, vulnérable mais plus dangereux que jamais, au cours de cette course contre la mort jonchée de personnages peu recommandables.
Toujours rythmée par une bande son anachronique et exceptionnelle, Peaky Blinders prouve une bonne fois pour toutes sa grandeur. Une série d’ores et déjà inscrite dans les annales, à ranger aux côtés des classiques du genre que sont Les Sopranos, The Wire ou Breaking Bad.