Après la mort du roi T’Challa, le royaume du Wakanda fait face à de nouvelles menaces. Alors que le monde ne cesse de convoiter ses gisements de vibranium, Namor, un nouvel ennemi venu du fin fond des océans, cherche à exercer sa domination…
Marquée par la mort de Chadwick Boseman en 2020, l’interprète de Black Panther, cette suite attendue a aussi dû composer avec la pandémie de Covid-19, qui a mis un coup d’arrêt à sa production. Enfin sur nos écrans, le film conclut aujourd’hui la Phase IV du Marvel Cinematic Universe.
Mort et renaissance
Plutôt que de chercher à ramener le regretté Chadwick Boseman au premier plan, comme les producteurs de Star Wars ont pu le faire avec la princesse Leia après le décès de Carrie Fisher (grâce à des images d’archives), le réalisateur Ryan Coogler a très justement décidé d’intégrer le décès de l’acteur à l’histoire de Black Panther : Wakanda Forever. L’occasion pour lui et son équipe de rendre un vibrant hommage au comédien, dont l’ombre plane sans cesse sur cette suite forcément attendue par les fans.
Volonté de résilience
Ainsi, Black Panther 2 n’est jamais aussi réussi que lorsqu’il laisse s’exprimer la puissante émotion au cœur de son récit. Pour autant, la nécessité d’avancer l’encourage aussi à entrevoir l’avenir avec un nouveau héros, différent mais tout aussi charismatique, et bien sûr un nouveau méchant. Namor, c’est son nom, contribue à donner au long métrage son identité et s’impose sans mal comme l’un des antagonistes les plus convaincants du MCU. Un personnage opposé à Shuri, la sœur de T’Challa, qui prend forcément elle aussi une nouvelle dimension.
Action et questionnements
Malgré sa durée excessive et pas toujours justifiée (2h41 précisément), Black Panther : Wakanda Forever réussit à toucher en plein cœur quand il ne cherche pas à esquiver l’émotion. Malheureusement pas toujours convaincant dans l’action, assez rare, le film présente également des effets numériques assez brouillons et c’est forcément dommage. Cela dit, la puissance de l’histoire et le talent des comédiens emportent la mise et confèrent un statut à part à ce blockbuster certes imparfait mais attachant.