John Wick a rabattu les cartes concernant l’action au cinéma. Désormais, 75 % des films du genre qui sortent en salles ou ailleurs n’hésitent pas marcher sur les plates-bandes du héros incarné par Keanu Reeves. Des films comme Jolt, qui s’apparente néanmoins à une bonne surprise…
Jolt raconte l’histoire d’une jeune femme capable de transformer sa colère en véritable frénésie meurtrière. Le problème, c’est qu’elle ne sait pas du tout contrôler ses émotions et monte parfois en pression sans le vouloir.
Une histoire de (grosse) colère
Vivant recluse, elle trouve un jour un moyen de gérer son « petit » défaut et tente alors de mener une existence normale. C’est à ce moment-là qu’elle fait la rencontre d’un homme dont elle tombe amoureuse. Un homme qui ne tarde pas à se faire tuer. Dès lors pour la jeune femme, aucune raison de chercher à gérer sa fureur. Les responsables doivent payer !
Malgré son postulat plutôt original, Jolt ne raconte rien qu’un autre film n’a pas raconté avant lui. Car au fond, il s’agit avant tout d’une histoire de vengeance pure et simple. Ce qui n’est pas un problème en soi, car Jolt n’a jamais la prétention de proposer quelques chose d’original. Non, ici, vous l’aurez compris, c’est l’action qui compte ! Et de l’action, Jolt en propose plus qu’à son tour.
The Kate Beckinsale Show
Dans le premier rôle, Kate Beckinsale, la star de la saga Underworld, fonce dans le tas sans jamais se départir de sa classe. Mises en valeur par une réalisation simple mais efficace, les chorégraphies prouvent que l’actrice a suivi un entraînement et le rendu est souvent plutôt crédible. Au fil de l’histoire, Kate Beckinsale a donc plusieurs fois l’opportunité de nous faire l’étalage de ses talents, portant le long-métrage sur ses épaules et contribuant largement à sa réussite.
Alors non, Jolt ne joue pas vraiment dans la même catégorie que John Wick, Atomic Blonde ou le récent et enthousiasmant Nobody, mais il demeure un divertissement tout à fait honnête. Un film court, sec et brutal, qui va à l’essentiel sans s’embarrasser d’artifices. C’est suffisamment rare pour le souligner.