Coincés sur Terre, les Autobots d’Optimus Prime doivent empêcher le redoutable Unicron de dévorer la planète. Ils seront aidés dans leur tache par deux humains courageux et l’équipe des Maximals…
Oubliez les cinq Transformers de Michael Bay avec Shia LaBeouf et Mark Wahlberg. Rise of the Beasts initie une nouvelle saga et prend la suite du film Bumblebee, sorti en 2008. Un nouveau départ pour Optimus Prime et ses amis qui vont devoir affronter un ennemi à leur mesure.
Retour au garage
L’action de Transformers : Rise of the Beasts prend place en 1994 et s’intéresse au combat entre les Autobots (les gentils) et les troupes d’Unicorn, une planète Transformers capable de se nourrir de galaxies entières. Autant dire que ce nouveau départ ne fait pas dans la finesse, convoquant à la fois des personnages connus (Optimus Prime et Bumblebee) et de nouveaux venus (tous les autres) au sein d’une aventure haute en couleurs. Principalement inspiré de la série animée Animutants, ce film « brille » aussi grâce aux Maximals, des Transformers d’un nouveau genre, à l’apparence d’animaux.
Contrôle technique ok
En aucun cas révolutionnaire par rapport aux précédents longs métrages de Michael Bay, Transformers : Rise of the Beasts compense néanmoins le manque d’inventivité et le ridicule de son scénario par son énergie. Porté par de superbes effets spéciaux, qui rendent les transformations et les combats plutôt spectaculaires, Rise of the Beasts n’est jamais plus méritant que lorsqu’il met l’accent sur l’action pure. De quoi oublier le caractère fade des personnages humains et la platitude de dialogues qu’on croirait effectivement sortis d’un dessin animé à destination des moins de 5 ans.
Vers l’infini et au-delà
Plus dépaysant que les autres films, en partie car son action se déroule entre New York et le Pérou, Transformers : Rise of the Beasts a aussi le bon goût de ne pas durer trop longtemps. Ainsi, son intensité ne faiblit jamais vraiment et contribue à faire oublier les défauts narratifs et autres raccourcis un peu gênants. Une chose semble néanmoins acquise : les fans, les purs et durs, devraient sans problème apprécier le spectacle.
Image : Paramount Pictures/Skydance Media/Entertainment One/Di Bonaventura Pictures/Hasbro/Bay Films