En 2022-2023, il y a 3,4 % de moins d’élèves inscrits à l’université par rapport à l’année précédente. C’est ce que révèle une récente note des Systèmes d’information et d’études statistiques (SIES) du ministère de l’Enseignement supérieur.
La note du SIES révèle une baisse des effectifs à l’université, tous niveaux confondus. Dans l’ensemble, les bacheliers ont été moins nombreux à la session 2022 qu’à la session 2021 et se sont moins inscrits en licence, faisant baisser le nombre de néo-bacheliers à l’université de 4,9 %.
Une baisse généralisée des effectifs…
Dans les cursus universitaires, les effectifs sont en baisse par rapport à l’année dernière, et ce dans presque toutes les formations. Ainsi, on dénombre 1 597 700 inscriptions d’étudiants dans le champ universitaire (hors formations d’infirmiers) pour l’année 2022-2023, soit une baisse de 3,4 % par rapport à 2021-2022. Cette baisse est particulièrement importante en licence (-4,3 %) mais moins marquée en master (-2,2 %) et en doctorat (-1,2 %). Avec cette baisse d’effectifs, les licences atteignent leur niveau le plus bas depuis 2017.
Cette baisse d’inscriptions à l’université s’observe dans presque tous les domaines de formation. Elle est particulièrement marquée en Économie, AES (-9,5 %) et en IUT (-6,6 %). Les cursus Arts, Lettres, Langues, SHS et les STAPS connaissent également une baisse significative avec respectivement -5,3 % et -4,7 %.
… sauf pour les études de santé
Si les licences générales accusent une baisse importante de leurs effectifs (-4,9 %), les licences professionnelles sont encore plus concernées avec 7,3 % d’inscriptions en moins par rapport à l’année précédente. Dans l’ensemble, le nombre de nouveaux entrants en 1ère année est en baisse dans tous les groupes disciplinaires à l’exception des STAPS.
La tableau est différent du côté des études de santé. En effet, la licence Accès Santé connaît une augmentation du nombre d’inscrits de 20,5 %. Globalement, après une baisse et une stabilisation en 2021, les inscriptions sont en hausse dans ce domaine : de 3,8 % dans l’ensemble, de 13,9 % en pharmacie et de 4,1 % en médecine-odontologie. En revanche, le nombre d’étudiants inscrits en PASS diminue de 6,9 %.
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